Liberté d'expression, liberté des pressions

Ce communiqué m'est parvenu de la part d'un ami qui a choisi le pseudo de "ZABA" sous lequel il publie ses chroniques sarcastiques critiquant la situation politique et sociale en Tunisie en se mettant dans la peau du président déchu "Ben ali". 

Le problème c'est que "ZABA" a su attirer l'attention de plusieurs lecteurs, dont je fait partie, et qui ont apprécié son style ironique et ses sujets d'actualité...oui c'est un problème pour toutes les personnes et tous les politiciens qui ont été touchés et visés par son "humour noir"...je vous laisse lire sa version des faits et ses commentaires....   

                                               

                                              Liberté d'expression, liberté des pressions

Aujourd'hui, le compte Facebook de Zaba Ben Ali, compte parodique de l'ancien dictateur en cavale a été désactivé.

Ce Zaba d'opérette qui comptait un peu moins de 3500 amies et amis, un peu plus de 1000 fans, commentait chaque jour l'actualité avec dérision.

Suite à son signalement par des internautes pour qui l'humour est un danger, la page n'existe plus. Les clowns font-ils encore peur ? Le fou du roi est-il si puissant qu'il menace le château ?

Pour certains, cela ne fait aucun doute.

D'un certain point de vue, quel malheur !  Car c'est la parodie que l'on assassine, le sens critique que l'on abat, le rire que l'on étrangle.

Mais d'un autre point de vue, quel honneur ! Quel honneur pour le bouffon d'être censuré. On le bâillonne parce qu'il se cache derrière toute comédie, une vérité pas bonne à dire.

Les suppôts de la liberté des pressions ont entamé un combat d'arrière-garde ne songeant pas que ce sont leurs méthodes qui ont poussé un peuple uni à se soulever.

A tous ces internautes qui pensent que l'humour est une arme dangereuse, elle l'est mais uniquement contre la bêtise.

A tous les autres, Zaba 1.0 a buggé, vive Zaba 2.0.

http://www.facebook.com/pages/Zaba-Ben-Ali-20/242974909061634

Zaba